lunes, 8 de junio de 2009

martes, 7 de abril de 2009

lunes, 26 de enero de 2009

LIBERTÉ


Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
  J’écris ton nom


Sur toutes les pages lues 
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom


Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couroung des rois
J’écris ton nom


Sur la jungla et le desert
Sur les nids sur les genets
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom


Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des jounées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom


Sur tous mes chifions d’azur
Sur l’êtang solei moisi
Sur le lac lunc vivante
J’écris ton nom


Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom


Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom


Sur la mousse des nuages
Sur les sucurs de fortage
Sur la puie épaisse et fade
J’écris ton nom


Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérite physique
J’écris ton nom


Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom


Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom


Sur le fruit cunpe en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom


Sur nom chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom


Sur le tremplin de maporte
Sur les objets familiers
Sur le flot du fleu béni
J’écris ton nom


Sur toute chair accordée
Sur le front des mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom


Sur la vitre des surprises
Sur les lêvres attentives
Bien au-dessous du silence
J’écris ton nom


Sur mes refuges detruits
Sur mes phares écroules
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom


Sur l’absence sans désirs
Sur la solicitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom


Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenirs
J’ècris ton nom


Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connairte
Pour te nommer

LIBERTÉ

Paul Eluard

martes, 6 de enero de 2009

Escribir sin U

Puedo hablar hasta el cansancio de Mi
De lo Mío, del Yo, de lo que tengo,
De lo que Me pertenece...
Hasta puedo hablar de Él,
De Ellos y de los Otros...
Pero sin U
No puedo hablar de Ustedes, del Tú,
De lo Vuestro, ni siquiera de lo Nuestro.
A mi me pasa.. a veces... pierdo la U...
Y dejo  de poder hablarte, pensarte, decirte...
Sin U, Yo me quedo... pero Tu desapareces.
Y sin poder nombrarte, ¿Cómo poder disrutarte?
Y como en el cuento...
Si Tú no existes, me condeno
A ver lo peor de mi misma
Reflejandose eternamente...
En el mismo, en el mismísimo tonto espejo...

lunes, 5 de enero de 2009

Contradicciones

Desatar las voces
Desensoñar los sueños:
Escribo queriendo revelar lo real maravilloso,
...Y descubro lo real maravilloso en el centro de lo real horroso de America.
En estas tierras, la cabeza del dios Eleggua
Lleva la muerte en la nuca y la vida en la cara.
Cada promesa es una amenaza;
Cada pérdida, un encuentro.
De los miedos nacen los corajes,
Y de las dudas, las certezas.
Los sueños anuncian otra realidad posible
Y los delirios, otra razon.
Al fin y al cabo...
Somos lo que hacemos para cambiar lo que somos.
La identidad no es una pieza de museo, quietecita en la vitrina,
Sino la siempre asombrosa sintesis de las contradicciones nuestras de cada día.
En esa fe, fugitiva, creo. 
Me resulta la unica fe digna de confianza,
Por lo mucho que se parece al bicho humano,
Jodido pero sagrado...
Y a la loca aventura de vivir en el mundo...



Eduardo Galeano.